Des précisions apportées quant au point de départ du délai pour la mise en œuvre du droit de renoncer à l’exercice du droit de préemption

Par Agathe Gentili

Publié le

À l’occasion d’un litige portant sur la réalisation forcée de la vente d’une parcelle objet d’une préemption, les juges de la Cour de cassation précisent le point de départ du délai de réflexion laissé à l’autorité titulaire du droit de préemption.

Le propriétaire d’un terrain objet d’une préemption avait assigné la collectivité publique renonçant à exercer son droit de préemption en réalisation forcée de la vente. Le prix de vente avait fait l’objet d’une fixation judiciaire en raison d’un désaccord entre la communauté d’agglomération et le propriétaire de la parcelle. L’agglomération avait formé un pourvoi contre cette décision et fait parvenir au propriétaire un courrier de renonciation à la préemption. La question qui se pose ici est celle du point de départ du délai de deux mois pendant lequel les parties peuvent renoncer à la…
Pour lire la suite du contenu, testez gratuitement pendant 15 jours
Déjà abonné ?
Pour acceder à ces contenus, merci de vous connecter.