La régularisation d’un permis de construire peut être obtenue en cas de modification de l’économie générale du projet

Par Loïc Baldin

Publié le

Par un avis no 438318 du 2 octobre 2020, le Conseil d’État a estimé qu’un vice entachant le bien-fondé d’un permis de construire peut faire l’objet d’une régularisation même si les corrections prévues entraînent une modification de l’économie générale du projet.

Dans le cadre d’un contentieux d’excès de pouvoir dirigé à l’encontre d’un permis de construire délivré par la ville de Seignosse, le tribunal administratif de Pau a sursis à statuer, et a décidé en application de l’article L. 113-1 du Code de justice administrative de transmettre le dossier de cette requête au Conseil d’État, en soumettant à son examen les questions suivantes : la procédure prévue par l’article L. 600-5-1, dans sa version issue de la loi du 23 novembre 2018, peut-elle être mise en œuvre lorsque la régularisation d’un ou des vices entraînant l’illégalité de l’autorisation d…
Pour lire la suite du contenu, testez gratuitement pendant 15 jours
Déjà abonné ?
Pour acceder à ces contenus, merci de vous connecter.