CE, 11 mars 2011, Communauté d’agglomération du Grand Toulouse, no 330722

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La convention d’aménagement d’une zone d’aménagement concerté (ZAC) a été passée entre une société d’économie mixte (SEM) et une société maître d’œuvre après une procédure négociée. Un candidat évincé à la suite de la procédure conteste cette convention et saisit le juge administratif afin de faire annuler ce contrat. Si le jugement de première instance rejette la demande, la cour administrative saisie annule le jugement au motif que la passation du contrat ne respecte pas les règles du Code des marchés publics.

La SEM se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État. Ce dernier annule l’arrêt d’appel au motif que la convention d’aménagement conclue n’était pas un contrat administratif mais de droit privé relevant du juge judiciaire. En effet, le Conseil d’État estime que, si pour une partie du contrat, la SEM venait en tant que mandataire de personnes publiques, pour une seconde partie, elle devait ensuite revendre les biens construits à des personnes privées.

Vu le pourvoi sommaire et le mémoire complémentaire, enregistrés les 11 août et 16 novembre 2009 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, présentés pour la Communauté d’Agglomération du Grand Toulouse dont le siège est 1 place de la Légion d’Honneur à Toulouse Cedex 05 (31505), et la SEM de Colomiers, dont le siège est 1 place de l’Hôtel à Colomiers Cedex (31773) ; la Communauté d’Agglomération du Grand Toulouse et la SEM de Colomiers demandent au Conseil d’Etat : 1) d’annuler l’arrêt n° 07BX02599 du 11 juin 2009 par lequel la cour administrative d’appel de Bordeaux, à la demande de…
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