CE, 3 novembre 1997, Société Top Loisirs Guy Merlin, no 156675
Par délibération une commune a cédé à une société des terrains se trouvant dans une zone d’aménagement concerté (ZAC) et a passé avec la société une convention d’aménagement.
Une société concurrente intente une action devant le juge administratif qui rejette sa demande.
La société requérante se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État qui rejette sa requête au motif que le document prévoyant les conditions de vente d’un terrain de la ZAC n’est pas un acte réglementaire. Dès lors un tiers ne peut invoquer le non-respect de ce document dans une convention. Par cet arrêt, la haute juridiction semble admettre que la légalité de la convention puisse être contrôlée par rapport aux principes de liberté du commerce et d’égalité de traitement.