CE, 7 octobre 1988, Monsieur Bienvenu c/ Ville de Saint-Sylvain-d’Anjou, no 73219

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Dans cet arrêt, le Conseil d’État précise qu’un arrêté de mise à jour reportant au plan d’occupation des sols (POS) de la commune des modifications apportées par une déclaration d’utilité publique est lui-même dépourvu de tout effet juridique et n’est donc pas susceptible de recours.

L’apport principal de cet arrêt est qu’il reconnaît que le requérant, n’invoquant pas la non-conformité de cette mise à jour aux modifications résultant de la déclaration publique, n’est pas recevable à demander l’annulation de cet arrêté.

En l’espèce, un décret déclarant d’utilité publique un projet d’infrastructure routière a emporté modification du plan d’occupation des sols, dont les prescriptions étaient incompatibles avec l’opération déclarée d’utilité publique.

La haute juridiction administrative rappelle les dispositions de l’article L. 123-8 du Code de l’urbanisme. Ce dernier précise les conditions dans lesquelles peut intervenir la déclaration d’utilité publique d’une opération qui n’est pas compatible avec les prescriptions d’un POS rendu public ou approuvé. Une fois ces conditions remplies, la déclaration d’utilité publique emporte approbation des nouvelles dispositions du plan.

Vu la requête sommaire et le mémoire complémentaire enregistrés les 4 novembre 1985 et 4 mars 1986 au secrétariat du Contentieux du Conseil d’État, présentés pour M. X., demeurant « Chambreville » à Saint-Sylvain d’Anjou (49180), et tendant à ce que le Conseil d’État : 1o) annule le jugement du 11 juillet 1985 par lequel le tribunal administratif de Nantes a rejeté sa requête tendant à l’annulation de l’arrêté du 24 août 1984 du maire de Saint-Sylvain d’Anjou procédant à la mise à jour du plan d’occupation des sols de la commune, 2o) annule cette décision ; Vu les autres pièces du dossier ;…
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