CE, 30 avril 2003, Monsieur Khashoggi, no 239245
Le propriétaire d’un terrain situé sur un site classé souhaitant bâtir dessus, il fait une demande de permis de construire auprès de la mairie. Cette dernière n’ayant pas statué sur la demande, le propriétaire requiert l’instruction des services de la commune par une lettre, selon la procédure de l’article R. 421-14 du Code de l’urbanisme. En réponse, le maire enjoint au propriétaire de faire une demande de permis rectificatif.
Le propriétaire intente alors une action en justice devant le juge administratif afin de faire annuler cette dernière décision communale.
Le Conseil d’État, conformément au juge d’appel, estime que lorsqu’une décision implicite vient en lieu et place d’une décision explicite, l’absence de motivation ne la rend pas illégale. D’autre part, le Conseil d’État juge que le délai rendant la décision implicite est de deux mois.