Cass. 3e civ., 30 mai 1996, Commune de Saint-Yorre c/ Monsieur Gamet, no 94‑14678
Un propriétaire vend à ses neveux son immeuble avec des conditions restrictives d’usage. Une déclaration d’intention d’aliéner (DIA) est transmise à la mairie qui décide de préempter le bien. Le vendeur décide de retirer le bien de la vente. La mairie assigne alors le vendeur devant le juge judiciaire afin qu’il constate la vente parfaite.
Les juges du fond, pour rejeter la requête, estiment que, la vente contenant des conditions limitatives d’usage, la DIA est illégale du fait qu’elle n’en contenait pas.
La commune se pourvoit en cassation devant la Cour de cassation qui casse et annule l’arrêt d’appel au motif que la DIA n’a pas à comporter les conditions de la vente et que si elle ne les comporte pas, la vente est néanmoins parfaite.