CE, 11 mai 2004, Association AC, no 255886

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Dans cette affaire, l’Assemblée du contentieux du Conseil d’État était saisie d’arrêtés portant agrément à deux conventions d’assurance chômage et de leurs actes annexés. La haute juridiction constate plusieurs irrégularités concernant des clauses des actes agréés sur les pouvoirs confiés aux ASSEDIC ainsi que relativement à la composition du comité supérieur de l’emploi.

L’annulation d’un acte administratif implique en principe que cet acte est réputé n’être jamais intervenu. Cependant, dans ce cas d’espèce, une annulation entraînerait de graves conséquences. C’est pourquoi le Conseil d’État admet pour la première fois la limitation dans le temps des effets d’une annulation. Cette solution est admise à titre exceptionnel lorsqu’une annulation emporterait des conséquences « manifestement excessives en raison tant des effets que cet acte produit et des situations qui ont pu se constituer ». En l’espèce, la haute juridiction choisit de ne pas déroger à l’effet rétroactif de l’annulation pour les actes entachés d’une illégalité sur le fond.

Vu 1°), sous le n° 255886, la requête sommaire et le mémoire complémentaire, enregistrés les 9 avril et 6 août 2003 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, présentés pour l’ASSOCIATION AC ! , dont le siège est 42, rue d’Avron à Paris (75020), l’ASSOCIATION POUR L’EMPLOI, L’INFORMATION ET LA SOLIDARITE DES CHOMEURS ET TRAVAILLEURS PRECAIRES (APEIS), dont le siège est 27, avenue Maximilien Robespierre à Vitry-sur-Seine (94400) et l’association MOUVEMENT NATIONAL DES CHOMEURS ET DES PRECAIRES (MNCP), dont le siège est 17, rue de Lancry à Paris (75010) ; l’ASSOCIATION AC ! et autres…
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