CE, 16 juin 1982, Société parisienne de diffusion immobilière, no 22260
Un particulier demande une autorisation de construire au maire de la commune d’Hay-les-Roses que celui-ci lui refuse par un arrêté du 29 janvier 1978 au motif que le projet de construction était incompatible avec le plan d’occupation des sols (POS) en vigueur en raison du projet de prolongement d’une voie nouvelle.
Par un jugement du 28 novembre 1979, le tribunal administratif de Paris rejette la demande présentée contre cet arrêté.
Le Conseil d’État rappelle dans sa décision du 16 juin 1982 que les servitudes relatives à l’utilisation du sol ne peuvent être prescrites par l’écoulement du temps, mais seulement par des dispositions réglementaires, et que les représentations graphiques du plan d’occupation des sols (POS) ne peuvent créer de telles prescriptions. En l’espèce, le projet de la commune de prolongation d’une voie nouvelle ne figurait que sur un document graphique du POS et non sur le règlement du plan.
Ainsi, le projet communal ne pouvait être opposé à la personne demandant un permis de construire.