CE, 20 septembre 2011, Commune de Saint-Maur-des-Fossés, no 339619
Pour annuler l’arrêté d’un maire ayant accordé un permis de construire aux requérants, la cour administrative d’appel de Paris s’était fondée sur l’illégalité de dispositions du plan d’occupation des sols (POS) applicable à l’espèce. En effet, le POS prévoyait des exceptions que le juge administratif considérait illégales faute d’être suffisamment encadrées. Or, le permis de construire se fondait sur ces exceptions.
Le Conseil d’État rappelle qu’un document d’urbanisme peut prévoir des exceptions aux règles générales d’implantation. Cependant, ces exceptions doivent être suffisamment encadrées.
En l’espèce, la haute juridiction considère que les exceptions étaient suffisamment encadrées. En effet, elles tenaient à l’harmonie urbaine avec les constructions voisines et à l’amélioration des constructions existantes.